31/01/2011

Mes ongles n'ont peur de rien (mais peut-être qu'ils devraient)


A cause de la blogueuse mode (cliquez, il est hilarant), vous avez failli échapper à ce billet, mais non, je persiste et je continue à faire joujoux avec mes nouvelles applis photo toutes plus kitch les unes que les autres de mon Iphone. Du coup, une manucure too much, avec des effets too much, je sens qu'on atteint des sommets.

29/01/2011

Año Bisiesto



Año Bisiesto (Année Bissextile) (Michael Rowe, Mexique, 2010)

Si le réalisateur avait été à la sortie de la salle, je lui aurais volontiers collé une paire de baffes, fortes, violentes, dans le but de faire mal, mais il aurait pu aimer ça. Son film est une provocation gratuite, vide de sens. Il nous inflige des scènes pénibles (brûlures de cigarettes, ondinisme forcé, coups, ...) sans nous épargner une seconde l'humiliation plus ou moins consentie de l'héroïne (seul point positif du film, Monica del Carmen est magistrale !). Toute l'histoire se passe entre le 1er février et le 29 février, dans l'appartement de l'héroïne, dont on apprend très tardivement le prénom, comme certains de ces amants, comme si elle n'avait aucune importance, une fille parmi d'autres. Tous les plans sont des plans moyens, on est toujours à la même distance de l'action, jamais un gros plan d'insert sur une émotion, jamais un plan pour souffler. On ne s'ennuie pas, la forme est plutôt intéressante, l'actrice (je me répète je sais) est phénomènalement présente, complexe, touchante, dérangeante. Mais le scénario n'a AUCUN INTERET. Et se voir infliger ces scènes insoutenables (à chacune d'entre elles, plusieurs spectateurs sortaient de la salle, nous avons été moins de la moitié à rester jusqu'au générique final, puis à sortir, vite, le plus vite possible, de ce lieu de cauchemars) sans aucune justification m'a mise dans une colère profonde.

Ce qui est dommage, c'est que le personnage est introduit de manière passionnante, n'importe quelle trentenaire célibataire peut s'y reconnaître, les détails quotidiens d'une vie seule sont touchants, on s'attache à l'héroïne, on s'y identifie... la solitude, le désamour des coups d'un soir, ... c'est très bien montré, sans superflu. Et puis le film dérape et tout est foutu en l'air et, tout en gardant une forme vraiment impeccable (quoiqu'un peu intello par moments), on vire dans le crade, le glauque, mais sans AUCUNE raison valable, sans que ce ne soit JAMAIS appuyé par le fond...

Et le pire c'est que ça finit en happy end. WTF.

Faites-moi une faveur : ne le voyez jamais.

The Green Hornet


Observez bien les regards incrédules de ces deux comédiens qui se demandent ce qu'ils font là... ah oui, Michel Gondry et un énorme cachet...

The Green Hornet (Le Frelon Vert) (Michel Gondry, usa, 2011)

Mouarf. Je suis persuadée que ce très cher Michel Gondry s'est énormément amusé à réaliser ce film de commande, j'espère en tout cas qu'il s'est plus amusé que moi à le regarder. Certaines répliques sont plutôt drôles, les inventions techniques parfois amusantes et le résultat visuel plutôt léché (mais fade). Le rythme binaire (une scène de dialogues, une scène d'action, une scène de dialogue, une scène d'action, etc...) est ennuyeux et sans AUCUNE surprise (à part le moment de splitscreen). Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de la 3D, mais elle n'est pas gênante non plus.

J'espère que Gondry a été grassement payé et qu'il s'est bien amusé à tester la technologie nécessaire à ce déballage sensé être spectaculaire et que grâce à ça il va nous revenir avec un film A LUI... Ne vous déplacez pas pour aller le voir, ce n'est vraiment pas nécessaire.

Des hommes et des dieux



Des hommes et des dieux (Xavier Beauvois, France, 2010)

J'ai failli rater cette merveille. J'avais peur de l'énorme coup de cafard qu'il promettait, pas envie d'y aller seule, et j'ai fini par trouver de la compagnie, en plus au balcon de la salle du Capitole avec des macarons et suivi par des sushis, un moment magnifique ! Mais bref, c'est hors sujet, quoique, parce qu'il peut être nécessaire, pour ce film, de débriefer après.

L'histoire est connue, 8 moines trappistes dans un monastère en Algérie qui vont finir par se faire assassiner sans que l'on ne comprenne pourquoi. J'avais peur, très peur que le réalisateur ne nous inflige ces meurtres sanglants en plein cadre, mais non, il nous épargne visuellement. Mais pas émotionnellement, sans jamais tomber dans le pathos pour autant. Le sujet principal du film est la réflexion que mènent chacun de ces hommes sur le choix de rester ou de quitter l'Algérie et c'est développé de manière vraiment passionnante ! Les questions de la définition du martyre, des raisons d'être là, de leur foi, de leurs engagements de vie sont posées de manière brillante. J'ai passé des jours à y réfléchir après ce film, et pour moi c'est la preuve d'un grand film, d'un TRES grand film.



Tous les comédiens sont fabuleux de retenue, de complexité, d'incarnation (avec un coup de coeur pour le petit vieux de la photo suivante). Les lumières sculptent les décors magnifiques avec une grande élégance. La géographie des lieux (le monastère en haut d'une colline qui surplombe un village) construit la relation de ces moines avec les habitants du village. Ces moments avec les habitants sont très intéressants, particulièrement bien construits, mais d'une grande simplicité, grâce à eux on respecte et comprend mieux ces hommes et leurs choix final. La religion est présente sans être à aucun moment oppressante (une de mes craintes avant d'aller voir ce film), on est nettement plus amenés à réfléchir sur la spiritualité que sur la chrétienté. On parle plus de tolérance et de rapprochement entre les religions que d'antagonismes.


Les moines trappistes sont des hommes qui font voeux de pauvreté, ils vivent de ce qu'ils produisent. Ils sont également contemplatifs et encouragés à étudier, pas forcément la Bible (d'ailleurs leur grande connaissance du Coran est explicite à plusieurs reprises). Ils réfléchissent sur le monde qui les entoure et pas uniquement sur leur foi. Je m'attendais à de trop longs plans contemplatifs (en barbant même si magnifiques), à des dialogues religieux, à des très longs moments de prière. RIEN de tout ça.

Ce film a un rythme très agréable, une ambiance tendue, une grande richesse d'émotions variées. C'est un très grand film qu'il ne faut absolument pas rater, allez-y, même si vous êtes légèrement réticents, c'est un chef d'oeuvre, une leçon de cinéma, de tolérance et d'humanité. Merci Monsieur Beauvois.

Marnie


Marnie (Pas de printemps pour Marnie - quelle traduction abominable !) (Alfred Hitchcock, usa, 1964)

Quelques scènes magistrales, malgré un suspense beaucoup moins haletant que dans d'autres Hitchcock, mais l'héroïne est intéressante et Sean Connery, que dire, à part qu'il parle à ma culotte... La scène du baiser volé dans son bureau pendant un orage est d'une sensualité puissante ! Certains dialogues sont amusants (à voir en VO absolument) et le thème musical du film un accompagnateur très agréable. Hitchcock joue avec des effets de caméra que lui seul peut se permettre sans tomber dans le grotesque (sur-impression rouge, zooms arrière/avant/arrière/avant rapides, cadrage de biais, ...). Petit regret pour la fin, par trop convenue. Mais c'est définitivement  un excellent Hitchcock, avec Psycho, Rear Window, North by Northwest, Vertigo et The Birds. Cette courte liste pour ceux qui n'auraient jamais vu de Hitchock ;-) ... est-ce que j'en oublie ? Oh oui j'en oublie des tas. Par contre, certains ne sont pas DU TOUT de mon avis concernant Marnie et c'est intéressant à regarder (merci Monsieur Tout le Monde) !

Un dernier mot, je n'ai jamais trouvé l'apparition de l'oncle Alfred dans ce film, quelqu'un pour m'aider ?

28/01/2011

Marmotte Power

La chaîne des blogueurs qui soutiennent la prise de pouvoir des marmottes vient de naître. 
Je m'y joins avec émotion. 
Et je vous conseille des clics , , ,  et aussi.





Vous pouvez soutenir notre cause avec le si joli hashtag #marmottepower sur twitter.

Ps : donc l'info du jour c'est qu'il existe un site SPECIALISE en gifs animés de marmottes. Oui.

27/01/2011

Dupes de Last Friday Night de OPI


Comme promis, je vous donne des pistes de dupes pour la collection OPI de Katy Perry. Je ferai un prochain billet avec une manucure utilisant Teenage Dream (le rose transparent pailleté) (auquel je n'ai pas trouvé de dupe, n'hésitez pas à indiquer des pistes en commentaires, en rose transparent pailleté, le seul que j'envisage c'est le Pink Diamond de la dernière collection Mavala, mais ils ne se ressemblent pas vraiment). Pour Not Like the Movies, je n'ai AUCUNE idée, alors je vous répète les suggestions de  Louboutin59, qui a proposé Midnight Crawl de Séphora, et de Dessert qui propose Wicked Game de Deborah Lippmann qui m'ont effectivement l'air très proches tous les deux, n'ayant accès à aucune de ces deux marques, je suis ravie avec mon OPI qui m'a paru de plus en plus joli au fil des jours où je le portais. Il est un peu difficile à dissoudre par contre, mais moins que ses accolytes pailletés. Si je ne devais en choisir qu'un de cette collection ça aurait été celui-là. Concernant The One That Got Away, rouge tirant sur le rose, très peu opaque, avec de fines paillettes, il est si proche (quoique moins opaque) de Thank you so Muchness de OPI (collection Alice) et de Satin de Mavala, que je n'ai même pas cherché plus loin.

25/01/2011

Prodige de Ünt


J'ai reçu ce produit gratuitement pour test. Merci à la marque Ünt (et à Sonia, qui leur a parlé de mon blog).


Le sérum Prodige (cliquez pour plus d'infos) m'a été envoyé par la marque Ünt afin que je puisse le tester. C'est un sérum, donc à mettre après une lotion et avant une crème hydratante. Son flacon est très élégant et surtout très pratique, le "bouchon" sert de pipette pour doser le produit goutte à goutte. L'application est TRES agréable, l'odeur également. Pour me faciliter la vie, je le mélange dans le creux de ma main à mon sérum hydratant et à mon sérum anti-tâche et j'applique ensuite.

23/01/2011

OPI Collection Katy Perry


Impossible de résister à cette collection vu qu'il ne restait plus que deux coffrets de miniatures au Nail Bar... Le coffret est composé des quatre couleurs de la collection, le 5e vernis étant le vernis crack, que je n'ai pas pris vu que j'ai déjà mon Isadora et que l'effet est absolument identique. (J'en profite pour rappeler ce billet sur l'effet crack (ou graffiti) que j'édite régulièrement avec les nouvelles marques qui se lancent.)



Teenage Dream et Last Friday Night sont translucides, avec des paillettes de différentes tailles, je pense que je ne les utiliserai qu'en top coat, c'est l'enfer pour enlever les grosses paillettes. La tenue est bonne et la pose assez facile. Mais vraiment vraiment translucide, je les aurais pensé un peu plus colorés, en particulier le bleu. Dans un prochain billet je vous proposerais des alternatives similaires beaucoup moins chères (Essence et Mavala).


The One That Got Away est un rouge-rose irisé, vraiment très joli, je ne l'aurais pas pris en grand et je suis ravie de l'avoir finalement, même si son opacité laisse à désirer à deux couches. Not like the Movies est un gris-vert irisé avec de très très très fines paillettes, compliqué à définir. Son opacité à deux couches est nulle, c'est trois couches, voir 4 minimum. C'est dommage, parce que sa couleur est originale et très  élégante !


Elle vous plaît cette collection ? Personnellement je la trouve originale, mais pas forcément passionnante, si il n'y avait pas eu de coffret miniature, j'aurais peut-être craqué sur Not like the Movies et encore, pas sûre, vu son manque d'opacité. Par contre, pour celles qui cherchent un vernis crack, n'hésitez pas !

21/01/2011

Mon premier swap


Entre trolls de MBDF, méchantes et jalouses, horribles femmes que nous sommes, nous avons décidé de nous offrir des cadeaux de noël parmi. Et si les mauvaises n'étaient pas celles que l'on croit après tout ??? On était douze, disséminée entre la France et la Suisse et on a opté pour un swap en chaîne. C'est-à-dire A offre un cadeau à B qui offre un cadeau à C, etc... J'ai eu la grande chance d'avoir déjà rencontrée ma swapée (c'est-à-dire celle à qui j'ai offert mon cadeau), la délicieuse Fraise des Bois et j'ai ainsi composé mon colis très rapidement, avec pleins de trucs très différents, notre thématique était l'hiver (que finalement pas grand monde n'a respecté, hum), alors j'avais décidé de faire un tour du monde, parce que quand il fait froid, on a envie d'exotisme (oui, je sais, légèrement capilotracté).

14/01/2011

Etes-vous vernis addict ?


A force, vous me connaissez et donc connaissez mon addiction aux délires onglesques de toutes sortes, mais tentons de comprendre la gravité de mon cas, et par la même occasion de poser un diagnostic. Comment savoir si vous être un vernis addict et quel est le taux de gravité de votre maladie ?

12/01/2011

Nombril virtuel


Un petit coup d'oeil dans le rétroviseur s'impose, l'année 2010 a été la première où j'ai blogué durant toute l'année, malgré une certaine absence en été, je suis assez fière de certains billets, en particulier ceux ou j'exposais certains choix intimes ou webesques, mais je suis surtout fière de continuer à prendre un grand plaisir à l'exercice. C'est donc ma bonne résolution pour 2011, continuer à bloguer en prenant au sérieux ces futilités sans importance.

Je ne l'ai pas fait jusqu'ici, parce que mon bébé blog n'avait pas encore de forme claire dans mon esprit, mais je pense qu'il n'en aura jamais vraiment et finalement je crois que ça me convient. Je sens qu'il a atteint la taille de blog (exit donc le "bébé"), j'ai (avec l'aide précieuse de M'dame Jo) changé de crémerie, ajouté des détails, modifiés d'autres... et j'aimerais vous demander, pour la première fois, votre avis.

Sur la forme, sur le fond, sur ce qui vous viendrait à l'esprit, sur des sujets que vous paraissent sans intérêt ou d'autres que vous aimeriez que j'aborde, ... bref, qu'en pensez-vous, vous qui me lisez régulièrement ou pas, de cet espace protéiforme ?

07/01/2011

Legend





Legend (Ridley Scott, usa, 1985)

Je n'avais jamais vu ce sommet de nullité, hilarant de bêtise. Tom Cruise a encore un visage mobile, sans pour autant faire preuve d'aucun talent d'acteur. Les monstres sont risibles, en particulier le grand méchant dont les cornes ont mal été collées sur sa tête et bringuebalent d'un côté à l'autre dès qu'il bouge. La lumière est d'un kitchissime absolue, on dirait du Pierre & Gilles (une image ça va, tout un film c'est l'overdose de guimauve). Je suis très heureuse d'avoir vu cette horreur pour deux raisons, l'une c'est que je n'aurai plus JAMAIS à le faire, il manquait à ma culture générale (hum), la deuxième c'est que sinon j'aurais dû mettre Jack Black dans la catégorie navet du mois et ça m'aurait profondément déprimé. Merci Ridley.
(Je me rends bien compte que je m'expose à des réactions outrées, comme celles que j'ai eues sur twitter pendant mon #LTnavet de ce film... et je m'en réjouis, venez donc me raconter comment il est bien ce film, qu'on rigole un peu, n'est-ce pas Monsieur-Tout-Le-Monde ;-) ).

Nacho Libre


Nacho Libre (Jared Hess, usa, 2006)

Très cher Jack Black, je t'aime et je suis prête à te pardonner, mais c'est probablement dû à l'aveuglement de mon amour profond pour ta personne, sinon ton film (oui, bon, je sais, il y a un réalisateur, mais il ferait mieux d'aller se cacher) aurait été classé dans les navets sans doute aucun. Certes tu es drôle, mais tu en fais des tonnes (même si c'est probablement comme ça qu'on t'a dirigé, Jared, retourne te cacher) et autant si parfois ça passe et qu'on aime ça avec toi, là, le reste est tellement inconsistant que tes tonnes plombent le vide. Il y a bien sûr quelques dialogues particulièrement drôles et c'est plutôt soigné visuellement, mais AU SECOURS ! Jack, mon amour, je t'en supplie, ne travaille plus avec ce type. #merci #bisous


Into the Wild


Into the wild (Sean Penn, usa, 2007)

J'ai beaucoup aimé ce film, tout en étant parfois très déçue, voir carrément dérangée par certains choix de réalisation de Sean Penn. Les images et les lumières sont sublimes, l'acteur est parfait et le cheminement intellectuel du héros tout à fait intéressant. MAIS. Entre la voix over de la soeur, toujours douce et bienveillante, un plan sur les chapeaux des récents diplômés jetés en l'air, les split screen avec des plans sous-marins de baleines (où j'ai crié à mon écran : noooooo, Sean, nooooooon) et la lenteur abominable (plus de 20 minutes) du prologue -qui est pourtant tout à fait inutile- Sean a failli me perdre, et malheureusement ça s'est reproduit pendant TOUT le film. Quel dommage !

Ceux qui se rappellent ce film avec émotion vont me trouver dure, mais je le suis parce que ce film aurait pu être encore meilleur, encore plus beau, le chef d'oeuvre était à portée de caméra. Mais pour cela, il fallait du contemplatif, des plans séquences immobiles, un rythme lent et plus constant, comme un homme qui marche. Mais Sean a décidé de courir. Il veut TOUT montrer, on consomme du paysage, à l'inverse de l'idéal du héros. Le fond est riche et complexe, j'aurais eu envie d'être accompagnée dans ma réflexion par un montage moins superficiel. Mais Sean (réalisateur débutant, rappelons-le, je lui pardonne) a peur de nous ennuyer, pourtant cet "ennui" aurait profité au sujet, j'aurais savouré une certaine immobilité ou lenteur visuelle et rythmique pour mettre en valeur le passionnant parcours intellectuel.

Rendons à Sean son génie de la direction d'acteur, quelle frustration a dû être le fait de ne pas pouvoir incarner ce personnage (beaucoup trop jeune pour son physique actuel) ! Peut-être que cette frustration d'acteur a été "comblée" par une boulimie visuelle de réalisateur et de monteur. Mais le "jeune" réalisateur Sean va devenir un grand.

Mon pote


Mon Pote (Marc Esposito, France, 2010)

Je m'attendais à un insupportable film français bobo, mais je suis incapable de résister ni à Edouard Baer, ni à Benoît Magimel, dont je suis folle amoureuse depuis Papa est parti, Maman aussi (film totalement inconnu auquel je voue un culte, si quelqu'un me le retrouve en dvd je serais la plus heureuse des femmes). L'histoire est donc celle d'un patron (Baer) qui engage un détenu -condamné parce qu'il était chauffeur dans des braquages- (Magimel) dans son magazine qui parle de bagnoles. Voilà, voilà, jusqu'ici, je n'étais pas emballée, la suite du scénario est tout à fait prévisible. Mais voir ces deux acteurs prendre visiblement un plaisir énorme à jouer l'un avec l'autre et les dialogues parfois savoureux permettent de passer un très bon moment. Baer est tout en retenue, il ne fait pas du Baer et c'est délicieux ; le moment de l'interview d'embauche est d'une grande finesse et Magimel m'a encore une fois terrassée, j'avais les yeux aussi humides que lui. 

Pas un chef d'oeuvre donc, mais deux jolies performances de ces deux talents qui parlent à ma culotte qui font passer un agréable moment...

Welcome to the Rileys


Welcome to the Rileys (Jake Scott, usa, 2010)

Après No et moi, un autre film sur une jeune adulte paumée que des "étrangers" essaient d'aider, mais dans un style très différent, on oublie le point de vue petit bourgeois (navrée Zabou) pour retrouver des lumières sales et des décors vivants. La Nouvelle Orléans est un personnage à part entière qui enrichi chaque séquence. La méconnaissable vierge effarouchée de Twilight est plutôt convaincante en stripteaseuse paumée, James Gandolfini fait oublier les Sopranos dès les premiers plans et celle qui incarne son épouse, Melissa Leo, est tout simplement époustouflante. Les trois personnages évoluent de manière surprenante, mais crédible et extrêmement séduisante. La réalisation est menée sans aucune prétention, avec une grande subtilité, tant dans le récit que visuellement. Pour couronner le tout, la BO est géniale.

Ce film est malheureusement passé tout à fait inaperçu (à part pour les fans de Twilight), mais si vous avez la chance de l'avoir encore à l'affiche chez vous, n'hésitez pas.

Monsters


Monsters (Gareth Edwards, usa, 2010)

Après avoir vu ce passionnant interview de Gareth Edwards qui explique sa méthode de travail, en particulier en ce qui concerne ses effets spéciaux, je ne pouvais résister à l'envie d'aller voir ce film. J'ai passé un moment spectaculaire, malgré toutes les incohérences et son côté mélo beaucoup trop poussé. Par exemple, le moment avec la fillette à la robe rouge, le type est reporter photo, bien sûr qu'il la photographie, c'est son job, qu'il la couvre après, je veux bien, mais qu'il ait "changé" au point de ne plus prendre cette photo, à coup sûr une couv', c'est dommage et pas crédible ! Ce manque de subtilité est malheureusement constant. Pour les incohérences, du genre la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique est une forêt vierge (hum) où il y a des temples Incas (re-hum), à partir du moment où l'on accepte des pieuvres géantes et lumineuse, finalement, pourquoi pas.

Ce film n'est évidemment pas un sommet intellectuel, mais les effets spéciaux sont intéressants, la lumière et les cadres très agréables. Le récit est un peu téléphoné, mais encore une fois, si l'on accepte les pieuvres, pourquoi pas traverser la zone au lieu de rester tranquillement en place dans un endroit sûr, finalement... 

Bref, si vous aimez les films à suspense et effets spéciaux, il pourrait vous amuser (et même crisper vos doigts sur un accoudoir sur quelques plans, mais plus de surprise que de vrai trouille) et l'interview vous mettre en appétit. Sinon, évitez.

05/01/2011

Paillettes violettes


La première manucure de l'année se devait d'être festive. Comme j'étais un peu déçue par le Violet Diamond (et son accolyte le Pink Diamond dont je n'ai toujours pas réussi à ouvrir le flacon... et ce n'est pas la première fois que ça m'arrive à Mavala, ça m'énerve !), je me suis dit que j'allais tenter de le mettre en valeur et je suis ravie du résultat !

04/01/2011

Comment poser l'anti-cernes par Bobbi Brown (ou presque)


Depuis des années j'entends parler du merveilleux anti-cernes de Bobbi Brown et vu des mes terrifiantes cernes (pas aidées par les antibios massifs) de décembre, j'ai décidé de me l'offrir et j'ai profité d'un bon de 10% chez Globus. La vendeuse était très sympa et m'a proposé de me montrer comment bien l'appliquer tout en testant la couleur pour que ce soit le plus proche possible de ma carnation et la meilleure teinte possible pour camoufler mes cernes bleutés... d'habitude je n'aime pas trop quand les vendeuses s'approchent, je me sens toujours obligée d'acheter un truc et je me sens mal à l'aise si je n'ai pas l'occasion, mais là, comme j'étais bien décidée, je me suis joyeusement laissée faire. Et j'ai bien fait, j'en ai retiré pleins de petits conseils très utiles et qui apportent un vrai plus, je vous laisse juger.

02/01/2011

J'ai dévoré Michèle Barrière !

Vous connaissez mon goût pour la cuisine et tout ce qui l'entoure, et mon goût pour la lecture, c'est donc toujours un grand plaisir quand je découvre un nouveau roman qui parle de cuisine, d'une manière ou d'une autre, mais cette fois-ci, c'est n'est pas un ouvrage que j'ai découvert, mais une auteure. Michèle Barrière est historienne de la gastronomie, journaliste culinaire, et auteur de savoureux (huhu) polars, des "romans noirs et gastronomiques", tout ce que j'aime. Dès que j'en ai découvert et dévoré un, il me fallait lire les autres, je vous présente donc ici 4 de ses ouvrages qui vont trouver leur place dans ma page de littérature culinaire, mais, afin que vous vous y retrouviez, voici une liste (par ordre historique et non de parution) de ses ouvrages.

- Souper mortel aux étuves, un roman noir et gastronomique à Paris au Moyen Âge
- Meurtres à la pomme d'or, un roman noir et gastronomique au temps de la Renaissance
- Meurtres au Potager du Roy, un roman noir et gastronomique à Versailles au XVIIe siècle
- Les Soupers assassins du Régent, un roman noir et gastronomique au temps de la Régence

Dans tous ces récits, le style est enlevé, les enquêtes bien menées, les personnages forts et le rythme trépidant. Les connaissances encyclopédiques de l'auteur sur les tours de main, les ingrédients et les coutumes de l'époque sont dépeints sans que ça ne soit jamais pesant, au contraire, c'est passionnant et cela fait partie intégrante des récits, d'autant que l'auteure mêle dans tous ses livres des personnages ayant réellement existé qui sont détaillés à la fin de l'ouvrage (ainsi que de nombreuses recettes d'époque). Chaque ouvrage peut être lu indépendamment des autres, même si une famille s'y retrouve régulièrement... et qu'il est impossible de ne pas continuer à lire les autres quand vous aurez dévoré le premier, d'ailleurs il ne m'en reste plus que 2 à lire... vite Michèle, écrit, écrit !